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Inhalt des Kapitels VERKEHR:

a) Allgemeines / Autofahren im Saarst.

b) Die Kfz-Kennzeichen des Saarlands

c) Was bedeutete das "OE"?

d) PKW: französische Fabrikate

Extraseiten:  Renault 4 CV, Citroën 2CV, Traction Avant

e) PKW: deutsche u. ausländische Marken

f ) Motorräder und Motorroller

g) Fahrzeuge mit "SAAR"-Kennzeichen

h) Nutzfahrzeuge:  LKW 1, LKW 2,  Kombis, Sonderfahrzeuge, Omnibusse, Straßenbahn, Obusse, Eisenbahn, Feuerwehr, Fliegen, Schiffe


 

g) Die Saar-Schifffahrt

 

Avec des textes en français (marqués par le petit drapeau  )


 

Schiffe fuhren seit 1861 auf der Saar, und zwar zunächst zwischen Saargemünd und Luisenthal und ab 1879 weiter bis nach Ensdorf. Im Süd- Osten war die Saar von Saargemünd aus über den Saar-Kohlen-Kanal (heute "Saar-Kanal") an das französische Kanalnetz angeschlossen. Damit gab es einen kostengünstigen Wasserweg zum Transport der Saar-Kohle nach Frankreich. Der wichtigste Kohlehafen an der Saar entstand in Saarbrücken. Er wurde auch zur Saarstaatzeit noch rege genutzt.

 

Saarabwärts wurden Erz und Zuschlagstoffe von Frankreich aus für die Hüttenwerke auf dem Wasserweg ins Saarland transportiert. Hinter der Schleuse Völklingen-Wehrden kam allerdings die Schifffahrt weiter flussabwärts nie so richtig in Gang und wurde bereits in den 20er-Jahren ab Ensdorf aufgegeben. Die Abhängigkeit vom Wasserstand trotz vorhandener Schleusen und die Konkurrenz durch die Eisenbahn waren am Unterlauf der Saar von Anfang an zu groß. In den 50er-Jahren wurde die Saar nur noch zwischen Sarreguemines und Völklingen befahren.

 

Die Organisation und Durchführung des Verkehrs und die Instandhaltung des Flusslaufs lagen beim Wasserstraßen- und Schifffahrtsamt in Saarbrücken. Es war u.a. mit einem 1876 gebauten dampfbetriebenen Eimerkettenbagger, der „Atlas“, ausgestattet. Dazu gab es einen Dampfschlepper mit mehreren Schuten zum Abtransport des vom Grund des Flusses ausgebaggerten Materials. Die „Atlas“ lag nach ihrer Ausmusterung bis zum Ausbau der Saar zur Großschifffahrtsstraße lange im alten Schleusenkanal in Wehrden.


Das Wasserstraßen- und Schifffahrtsamt war außerdem für das Treideln der Lastkähne zuständig (siehe weiter unten!) und dafür mit sechs LATIL H14 Allrad-Traktoren ausgestattet.

 

Am 28. Oktober 1987 begann die Großschifffahrt auf der Saar auf dem ersten Streckenabschnitt von deren Mündung in die Mosel bis zum Hafen Saarlouis/Dillingen. Ab 1990 wurde schließlich die Verlängerung bis nach Saarbrücken eingeweiht. (Dieses Vorwort hat Karl Presser verfasst.)




Treidelschifffahrt auf der Saar


Früher, als die Flussschiffe noch nicht mit Motoren ausgestattet waren, mussten sie an langen Tauen vom Ufer aus gezogen werden. Diesen Vorgang des Schiffziehens nennt man Treideln (frz. haler). Anfangs verrichteten Menschen diese harte Arbeit auf den Lein- oder Treidel- Pfaden, die entlang der Flüsse und Kanäle angelegt waren. Später setzte man dafür Pferde und andere Zugtiere ein, und schließlich kamen Traktoren zum Einsatz. Auch auf der Saar wurde bis in die 60er-Jahre hinein getreidelt, nach dem Krieg praktisch nur noch mit Traktoren.


Bild rechts: Treideln auf der Saar mit Hilfe eines Traktors in den 50er-Jah- ren. Links die Saarwiesen (heute Stadt- autobahn), im Hintergrund die heutige Bismarck-

brücke&rechts der Staden.

Foto: Walter Barbian

Das Foto links wurde von der Alten Brücke aus flussaufwärts aufgenommen. Die Penische wird von Pferden gezogen (man erkennt eines davon neben einem Mann am oberen rechten Bildrand, siehe Pfeil). Der Treidelschlepper war die "Glück Auf", ein kleines Dampfschiff, dessen Aufgabe lediglich darin bestand, als so genannter "Vorspann" das Treidelschiff sicher durch den Brückenbogen zu manövrieren; gezogen wurde es von den Pferden. Foto: Fritz Mittelstaedt

Als die Schiffe in den 50er-Jahren nach und nach motorisiert wurden, konnten sie dadurch allmählich vom Treideln unabhängig und natürlich auch viel schneller werden. Durch die höhere Geschwindigkeit waren sie nun auch gut mit dem Ruder zu lenken, und man brauchte keine zusätzlichen Vorrichtungen mehr dafür einzusetzen (Bootshaken oder "Vorspann-Schiffe", siehe Beschreibung zum Bild oben links).

 


 

Das Bild rechts ist nicht im Saarland aufgenommen, sondern am Finowkanal in Brandenburg, ca. 1890. Es zeigt, wie es aussah, wenn ein Flussschiff mit Hilfe von Pferden getreidelt wude. Das Zugseil ist oben am Treidelmast befestigt, der genau am Ende des ersten Schiffsdrittels steht. So kann der Kahn ohne große Kraftaufwendung mit dem Ruder von Bord aus gerade in Fahrtrichtung gehalten und in Flussbiegungen gelenkt werden (es ging so viel leichter, als wenn man das Tau vorne rechts oder links befestigt hätte). Foto: wikipedia (gemeinfrei)

Les péniches sur la Sarre

 

Texte par Jean Kind, Sélestat   

 

Les bateaux fluviaux de type péniche en acier furent construits entre les deux guerres mondiales, mais il en existait en bois avant la guerre de 1914-18, déjà même vers la fin du 19ème siècle. Les premières péniches en acier taraient 60 tonnes. Leur tirant d'eau maximum étant de 1,8 mètre (pour des raisons de profondeur des voies navigables) elles pouvaient donc transporter 300 tonnes de fret (40 m de long × 5 m de large ×1,5 m³ de déplacement d'eau).

 

Elles étaient auparavant tirées, même au début des péniches en acier, sur les canaux et sur les rivières à main d'homme ; on disait qu'elles étaient halées. Elles furent ensuite halées par des chevaux qui pouvaient être logés dans des écuries à bord, tant que des compagnies de charretiers possédant des relais et des écuries le long des chemins de halage n'avaient pas été créées. Pendant et immédiatement après la seconde guerre mondiale, les charretiers furent remplacés sur les chemins de halage par des tracteurs (comme le Latil que vous voyez sur la photo à droite) puis par des petits tracteurs électriques sur voie ferrée étroite.


Les filins furent d'abord fabriqués en chanvre tressé tant que le ha- lage se faisait par des hommes (même des femmes). Ensuite, sur- tout quand la péniche navigait à vide pour remonter les cours d'eau, et en charge pour les descendre, ils furent avec la mécanisation du halage tressés en brins d'acier. La vitesse de navigation avec le halage à main d'homme ne dépassait pas deux kilomètres par heure, le marinier et son mousse étaient alors obligés de manœuvrer dans les virages avec des "gaffes".

 

Plus tard avec le halage mécanisé la vitesse sur l'eau atteignait 4 à 5 kilomètres par heure et les manœuvres pour virer pouvaient se faire avec le seul gouvernail. Les filins tressés en fil d'acier imposèrent des manutentions à l'aide de solides gants en cuir pour éviter les blessures aux mains occasionnées par des brins rompus.


La vie à bord était rude ; la navigation commençait à 6 heures du matin et se terminait vers 8 heures le soir. Les étapes faisaient donc une quarantaine de kilomètres. Pendant l'hiver, en horaire réduit, elles étaient de l'ordre de 20 kilomètres et par temps de grand froid les péniches restaient à l'arrêt, prises dans les glaces des canaux.


L'équipage était très souvent familial: le propriétaire, son épouse, son frère ou un de ses fils comme mousse... Bien entendu il fallait être équilibriste pour courir aller et retour, d'avant en arrière, le long des plats-bords, quand on entrait ou sortait des écluses, ou quand on croisait une autre péniche. Le vertige sur le bateau à vide, ou même en charge, était proscrit sous peine de tomber à l'eau... C'était malgré tout une vie à bord qui avait ses moments de détente; l'équipage dormait, déjeunait, dînait et travaillait sur le ba- teau; il y avait donc un logement (cuisine,chambre, atelier) à bord

 

Le passage des écluses était l'occasion de discuter avec l'éclusier, de savoir ce qui se passait d'important sans avoir recours au journal, de lui acheter des victuailles (légumes, poules, lapins, boissons) et/ou du matériel (outils etc.), de faire appel au médecin en cas de maladie ou d'accident, et surtout de boire un verre avec lui !!! A cette époque pour le marinier la communication se faisait par l'écluse ou par le port d'affrètement. On ne vivait pas à 100 à l'heure et les rencontres avec d'autres péniches étaient le moment d'avoir des nouvelles d'autrui. La batellerie était une grande famille dans laquelle tout le monde se connaissait.

 

Les transports de matériaux ou de marchandises non périssables étaient donnés au marinier par un bureau d'affrètement. Il y avait donc des affrèteurs qui se rendaient sur les péniches, en utilisant les chemins de halage, pour délivrer les borderaux de transports avec le lieu de chargement et la destination du fret, et qui s'occupaient aussi du dédouanement des marchandises, car le commerce se faisait dans le nord-est entre la France, la Sarre, le Luxembourg, l'Allemagne, la Belgique et la Hollande.

 

 

Saarländische Treidelschiffe


Übersetzung (von Rita Bruchier, Karlsruhe)


Flussschiffe des Typs 'Penische' wurden Ende des 19. Jahrhunderts und bis zum ersten Weltkrieg aus Holz gebaut, und zwischen den beiden Weltkriegen aus Stahl. Die ersten Stahlkähne wogen 60 Tonnen. Ihr Tiefgang durfte wegen der geringen Tiefe der Wasserstraßen maximal 1,80 m betragen; so konnten sie 300 Tonnen Fracht transportieren (40 m Länge x 5 m Breite x 1,5 m³ Wasserverdrängung).

 

Sie wurden, sogar noch zu Beginn der Zeit der aus Stahl gebauten Kähne, auf den Kanälen und Flüssen von Menschenhand gezogen. Dieses Verfahren bezeichnet man als "Treideln“. Später wurden sie von Pferden getreidelt, die an Bord in Pferdeställen untergebracht waren, solange die Transportgesellschaften noch keine Stationen und Ställe an den Treidelpfaden eingerichtet hatten. Während des Zweiten Weltkriegs und kurz danach wurden die Pferde durch Traktoren ersetzt, z.B. der Marke Latil (siehe Foto weiter oben!) und später durch kleine elektrische Maschinen, die auf schmalen Gleisen fuhren.

 

 

Das Saar-Treidelschiff "Mignon" (vorne)

 

Die Taue wurden zunächst aus geflochtenem Hanf hergestellt, später verwendete man Stahlseile. Um sich nicht die Hände an gebrochenen Stahlfäden zu verletzen, trugen die Treidler dabei feste Handschuhe.

Die Geschwindigkeit bei von Menschenhand getreidelten Schiffen betrug nur zwei Stundenkilometer, und die Mannschaft musste in den Kurven die Schiffe mit Bootshaken manövrieren. Als die Kähne später mechanisch getreidelt wurden, erreichten sie eine Geschwindigkeit von 4 bis 5 km/h und wurden mit einem Ruder gesteuert.

 

Das Leben an Bord war hart, die Fahrt begann um 6 Uhr morgens und endete um 8 Uhr abends. Die Etappen betrugen etwa 40 km, an den kürzeren Tagen im Winter nur 10 km, an Frosttagen blieben die Kähne oft ganz im Eis der Kanäle liegen. Die Mannschaft bestand meist aus Familienmitgliedern: dem Besitzer, seiner Frau, seinem Bruder oder einem seiner Söhne als Schiffsjunge. Man schlief, aß und arbeitete auf dem Schiff. Es gab eine kleine Wohnung an Bord, die aus Küche, Schlafzimmer und Werkstatt bestand.

 

Wenn man durch eine Schleuse fuhr, nutzte man gerne die Gelegen- heit, beim Schleusenwärter Lebensmittel oder Werkzeuge zu kaufen oder auch nur einfach ein Gläschen mit ihm zu leeren. Man konnte auch den Arzt rufen, wenn jemand an Bord krank war oder einen Unfall hatte, und die neuesten Nachrichten erfuhr man auch an der Schleuse oder im Frachthafen - für Zeitungen hatte man kein Geld.


Der Transport von Materialien und unverderblichen Waren wurde dem Schiffer von einer Niederlassung für Schiffsfracht vermittelt. Es gab also Frachtvermittler, die am Treidelpfad entlang von Kahn zu Kahn gingen, um Transportlisten mit den Angaben zum Lade- und Bestimmungsort der Fracht zu übergeben, und die sich auch um die Verzollung der Waren kümmerten, denn der Handel fand im Nordosten zwischen Frankreich, dem Saarland, Luxemburg, Deutschland, Belgien und Holland statt.


 

 

Anna-Leonie

Das Treidelschiff 


"Anna-Leonie" 

 

Die ausführliche Geschichte der Anna-Leonie finden Sie weiter unten, unter den Fotos.

L'histoire de la péniche se trouve plus bas, sous les photos.

 

Die Anna-Leonie war eine Péniche (Penische, Lastkahn, Fluss- oder Treidelschiff), die von 1926 bis 1964 auf der Saar und anderen Flüssen und Kanälen verkehrte. Das Ehepaar Johann und Eugénie Kind gehörte von Anfang an zur Mannschaft des Schiffes. 1937 kauften sie es den Erbauern und bisherigen Besitzern ab, und seitdem verblieb es in der Familie Kind. Ein Enkel von Johann und Eugénie, Jean Kind aus Sélestat im Elsass, berichtet in dem weiter unten folgenden Text ausführlich über die Geschichte und die Eigenheiten der Anna-Léonie.

 

Das Schiff lag seit 1964 in Saarbrücken unbenutzt vor Anker und drohte endgültig zu vergammeln, bis es 1991 zur Schiffswerft der drei Brüder Wirotius in Rilchingen-Hanweiler geschleppt wurde. Dort wurde es in jahrelanger mühevoller Kleinarbeit und mit finanzieller Unterstützung des Landesdenkmalamts, des Fischereiverbandes Saar und der Saartotogesellschaft sorgfältig restauriert und wieder in seinen ursprünglichen Zustand versetzt.

 

Das Bild zeigt die Anna-Léonie, schon teilweise restauriert, während des "Einheitsfestes" am 2./3. Oktober 2009 gegenüber dem Schloss am Saarufer.

 

Am 17. Juni 2011 war es dann soweit: Das restaurierte Treidelschiff Anna-Léonie lief in der Wirotius-Werft in Hanweiler/Saar erneut vom Stapel (siehe Fotos weiter unten).

 

Das Besondere an diesem nunmehr renovierten Treidelschiff ist, dass es nicht wie die meisten anderen alten Schiffe im Laufe der Jahrzehnte ihrer Lebensdauer ständig modernisiert worden war. Es verblieb immer in seinem ursprünglichen Zustand (es wurde z. B. nie motorisiert). Dadurch ist es heute zu einem einmaligen Denkmal der Treidelschifffahrt geworden. Während des Saarspektakels 2011 lag es am Saarufer in Saarbrücken vor Anker, in der Nähe der Alten Brücke etwa in Höhe des Staatstheaters, und zog zahlreiche Zuschauer zur Besichtigung an. Nach 2011 lag es zeitweise in Saarbrücken und in Merzig.

 

 

Bilder vom Stapellauf des restaurierten Schiffes am 17. Juni 2011 in Hanweiler: (Fotos: François Touret und R. Freyer)

 

Photos de la mise à l'eau de la péniche Anna-Léonie restaurée, le 17 juin 2011 à Hanweiler  (près de Sarreguemines):

 

 

Blick in die Kajüte des Treidelschiffs. Vue de la cabine du bateau.

 

 

 

Links: Der Bauch des renovierten Schiffes. Rechts: Sogar der alte Ofen ist sorgfältig wiederhergestellt worden.

A gauche: le ventre du bateau renové. A droite: Même le vieux poêle a été restauré.

 


 

 

L'histoire de l'Anna-Léonie

par Jean Kind, Sélestat    

 

 

L'Anna-Léonie est un bateau fluvial du type péniche, avec 40 mètres de long, 5 mètres de large, un fond plat et 30 centimètres de tirant d'eau à vide. Elle a été construite en 1925-1926 au chantier fluvial sarrois des frères Schäfer à Völklingen/Luisenthal. Elle a un bout de temps appartenu aux frères Schäfer, avec pour équipage Johann & Eugénie Kind, pour finalement être achetée par ces derniers avant la seconde guerre mondiale : Acte de propriété du 11/11/1937, port d'attache Sarrebruck, Immatriculation SN 815 SA.

C'est alors qu'elle fut baptisée Anna-Léonie en l'honneur de la plus jeune des filles de la famille (Anna, née le 04/11/1910 à Waltenheim sur Zorn (67) , épouse Netzer) et de la plus âgée (Léonie, épouse Martini )

Cette péniche servait de longue date déjà sur les canaux et rivières navigables en Sarre, France, Allemagne, Luxembourg, Belgique, Hollande, pour le transport de denrées non périssables (blé, riz, pommes de terre, sucre ...), de produits destinés à l'industrie (coke, charbon, minerai, castine, laitiers ...) ou de matériaux de constructi-on (graviers, sables, parpaings, blocs de granite de grès ou de calcaire ...).


Petit-fils de Johann et Eugénie Kind, j'ai connu ce bateau dès ma naissance comme en témoigne la photo- graphie ci-contre prise par mon père (Jean-Eugène Kind, né à Toul en 1898) à Frouard en Mai 1937, où je me trouve sur les genoux de ma grand-mère en compagnie de ma mère Anne Marie, née Baumann à Chateau Regnault sur la Meuse en Avril 1907 ).
Le propriétaire, mon grand-père Johann Kind, étant décédé avant la dernière guerre, le bateau est revenu à son épouse Eugénie qui le transmit à son plus jeune fils Ernst Kind en 1942. L'Anna-Léonie fut pendant la seconde guerre mondiale le plus souvent à l'abri des bombardements qui eurent lieu sur Sarrebruck entre début 1941 et février 1945 ; elle ne figure pas parmi les péniches coulées sur la Sarre dans ces années-là à Sarrebruck. Elle échappa également à la réquisition par le gouvernement hitlérien pour le projet d'invasion maritime de l'Angleterre en juillet 1940 (nom de code "Lion de Mer" ou "Seelöwe") qui fut abandonné au profit des bombardements des villes anglaises par la Luftwaffe sous le nom de "Blitz".


Après l'entrée des Américains (rive droite à Sarrebruck) et des Fran- çais (rive gauche à Sarrebruck) en 1945, l'Anna-Léonie
servit avec la "Sylvia", les deux péniches amarrées côte à côte au milieu de la Sarre entre la Dudweilerstrasse et le Neumarkt, de soutien aux pontons que les Américains avaient jetés entre les deux rives pour permettre aux piétons d'aller et venir du quartier Saint-Jean (Sankt Johann) au vieux Sarrebruck (Altstadt). Ce passage provisoire fut remplacé en 1948 par une passerelle piétonnière, le "Kummersteg" comme l'appelaient les Sarrois, ou le "Sans-Souci" ainsi nommé par les Français, jusqu'à ce que, en 1962, soit inauguré le nouveau pont "Wilhelm- Heinrich-Brücke". Les deux péniches furent utilisées de la même manière entre Burbach & Gersweiler pendant la reconstruction du pont permettant de joindre les deux villes au début d
es années 50 (voir la photo plus en haut). Un timbre (à 3 Francs) commémorant cette reconstruction fut édité en 1953, et un autre avec la même image à 18 Francs en 1955. >>
Après la guerre, mon père Jean-Eugène Kind, frère d'Ernst Kind, fit partie des civils français qui trouvèrent du travail à Sarrebruck dès fin 1945. Il fut contre-maître à la
Lagera AG, société commerciale disposant d'un entrepôt avec quai de chargement-déchargement de péniches, d'une énorme grue-portique, d'un raccordement au transport ferroviaire et de moyens de livraison routiers. L'Anna-Léonie vint à plusieurs reprises accoster au "Ostviertel" à la Lagera, soit pour livrer des combustibles, des matériaux de construction, des denrées alimentaires, soit pour en charger et les transporter vers des villes en aval sur la Sarre. Elle a aussi navigué sur les canaux et rivières français, au nord sur le canal de St Quentin, et vers Paris aux minoteries du canal St Martin.

Dans les années 50 la batellerie
connut sa motorisation; le halage ou le remorquage disparurent. L'Anna-Léonie ne fut jamais motorisée. Ernst Kind ne trouva des affrètements que tant que subsista le remorquage sur la Sarre et sur le canal des houillères. Ses voyages devinrent de moins en moins fréquents et ceci ne dura que jusque la fin des années soixante, quand la péniche resta définitivement aux amarres d'abord près du Stadttheater, puis près de l'ancien port de Sarrebruck en face de la "Kongresshalle". Là elle devint une poubelle, dont la rouille menaçait la fin. C'est ainsi que manqua de sombrer, perforée de rouille au niveau de sa ligne de flottaison, la dernière péniche halée sarroise qui avait participé pendant les années 30 glorieuses au développement industriel de la Sarre. 

La grand-mère qui était restée avec son plus jeune fils sur la péniche, y fêta son 80ème anniversaire en 1950 à Gersweiler sous les pontons ; elle vécut sur l'Anna-Léonie jusqu'en 1952 tant qu'elle était restée valide, puis elle fut placée en maison de retraite au "Langwiedstift" à côté du "Bismarckbrücke", Ernst Kind n'étant plus capable d'assurer l'assistance à la vieille dame sur la péniche. Elle tomba gravement malade en 1955 et selon son désir fut ramenée à bord de "sa maison flottante" dans l'ancien port de Sarrebruck, au bout de la "Werftstrasse" pour y décéder quelques jours après. Elle fut enterrée au "Hauptfriedhof" de Sarrebruck, à la Brême d'or, aux côtés de son mari, sous la très belle stèle en granite gris, encore existante, portant l'effigie du pêcheur St Pierre menant sa barque poussée par le vent.

Ernst Kind est décédé le 14 mars 1987 et la péniche fut rachetée en l'état par le professeur Peter Latz, de l'université de Munich, en vue de la classer aux monuments historiques du transport fluvial et en tant que "dernière péniche halée sarroise" ayant servi sur le "Saar-Kohlen-Kanal". La péniche fut remorquée en 1991 de Sarrebruck vers le chantier fluvial des frères Wirotius à Rilchingen- Hanweiler pour y être restaurée, mais dut attendre les subventions nécessaires reçues en 2007 par son nouveau propriétaire, le Fischereiverband Saar, qui a donc commandité sa restauration.  

Le vendredi 17 Juin 2011, la péniche a été remise à l'eau sur la Sarre en aval de Sarreguemines, sa restauration étant achevée ; elle con- serve son précieux nom original "Anna-Léonie" et elle garde également son immatriculation SN 815 SA stipulant sa ville d'attache "Sarrebruck". Elle est dorénavant le musée de la "Saar-Treidelschiff- fahrt" et sera l'attraction pour les visiteurs qui veulent se remémorer l'époque où elle a participé au redressement économique de la Sarre, et elle sera également l'attraction pour ceux qui n'ont pas connu cette période d'après guerre, mais qui s' intéressent à cette histoire.


 

Die Geschichte der Anna-Leonie


(teilweise zusammenfassende Übersetzung des nebenstehenden Textes von Jean Kind durch Rita Bruchier, Karlsruhe)

 

Die Anna-Leonie ist ein Flussschiff des Typs "Penische". Sie ist ca. 39 m lang und 5 m breit, ihr Tiefgang beträgt unbeladen 30 cm. Sie wurde 1925/26 auf der saarländischen Werft der Brüder Schäfer in Völklingen-Luisenthal gebaut.

 

Diesen gehörte es auch für eine gewisse Zeit. Vor dem 2. Weltkrieg wurde es dann von dem Ehepaar Johann und Eugénie Kind, die von Anfang an zur Mannschaft gehörten, gekauft (Urkunde vom 11. Nov. 1937, Heimathafen Saarbrücken, Immatrikulation SN 815 SA). Getauft wurde es auf den Namen Anna-Léonie zu Ehren der jüngsten Tochter der Familie (Anna, geb. am 04.11.1910 in Waltenheim am Zorn, verheiratete Netzer) und der ältesten Tochter Léonie (verheira- tete Martini).

 

L'Anna-Léonie 1937 avec un chargement de coke (mit einer Ladung Koks) et Anne-Marie, Eugénie, Ernest & Henri Kind à bord (an Bord).

 

Dieses Schiff diente lange Zeit auf Kanälen und Flüssen im Saarland, in Frankreich, Deutschland, Luxemburg, Belgien und Holland dem Transport von haltbaren Lebensmitteln (wie Getreide, Reis, Kartoffeln, Zucker), von Produkten für die Industrie (Koks, Kohle, Erz usw.) oder für Baumaterial (z.B. Kies, Sand, Bausteine).

 

Jean Kind erinnert sich: Als Enkel von Johann und Eugénie Kind habe ich dieses Schiff von Geburt an gekannt, wie das Photo bezeugt, das mein Vater (Jean-Eugène Kind, geb. 1898 in Toul) in Frouard im Mai 1937 aufgenommen hat, und auf dem ich auf dem Schoß meiner Großmutter, zusammen mit meiner Mutter (Anne Marie, geb. Baumann im April 1907 im Schloss Regnault an der Meuse), zu sehen bin (Foto links). 

 

Als der Besitzer, mein Großvater Johann Kind, vor dem letzten Krieg gestorben war, ging das Schiff in den Besitz seiner Frau Eugénie  über, die es ihrem jüngsten Sohn Ernst Kind 1942 vererbte. Die Anna-Leonie entging den Bombenangriffen auf Saarbrücken zwischen Anfang 1941 und Februar 1945. Sie wurde auch nicht von der nationalsozialistischen Regierung zum geplanten maritimen Angriff  auf England (Codename „Seelöwe“) im Juli 1940 beschlagnahmt.

 

Nach der Besetzung Saarbrückens 1945 durch die Amerikaner (vom rechten Ufer her) und durch die Franzosen (vom linken Ufer her) diente die Anna-Leonie zusammen mit einem anderen Kahn, der "Sylvia“, als Stütze für die Stege, die die Amerikaner zwischen den beiden Saarufern für die Fußgänger eingerichtet hatten, um von St Johann zur Saarbrücker Altstadt und zurück zu gelangen. Die beiden Kähne waren nebeneinander in der Mitte des Flusses zwischen Dudweilerstraße und dem Neumarkt festgemacht. Dieser provisorische Übergang wurde im Jahr 1948 durch eine Fußgängerbrücke ersetzt, welche die Saarländer „Kummersteg“, die Franzosen  aber „Sans-Souci“ (sorglos) nannten. 1962 wurde dort eine neue Brücke unter dem Namen Wilhelm-Heinrich-Brücke eingeweiht. Auf die gleiche Weise wurden Anfang der 50er-Jahre die beiden Kähne zwischen Burbach und Gersweiler während des Baus einer Brücke eingesetzt, um die beiden Stadtteile miteinander zu verbinden (siehe Foto links). Zur Erinnerung an dieses Ereignis gab die Saar-Post zwei Briefmarken mit einem Bild der Brücke heraus (1953 zu 3 Frs. - siehe Foto oben - und 1955 zu 18 Frs. - Foto in der linken Spalte).

Nach dem Krieg fand mein Vater, Jean-Eugène Kind, Bruder von Ernst Kind, Ende 1945 eine Anstellung in Saarbrücken. Er arbeitete als Werkmeister bei der Lagera AG, einem Großhandel, der über ein Lager mit Anlegeplatz zur Be- und Entladung von Kähnen, einen riesigen Ladekran sowie über einen Anschluss an den Schienen- und Straßenverkehr verfügte. (Eine ausführliche Beschreibung dieses Unternehmens finden Sie auf dieser Seite.)

 

Bild oben: Die Anna-Leonie (links) 1948/49 vor dem noch im Bau befindlichen Finanzministerium in Saarbrücken. Die Häuser liegen noch in Trümmern, das Stadttheater ist aber bereits restauriert. Derrière l'Anna-Léonie (à gauche) on répère le ministère des finances, et à droite le théâtre qui est déjà restauré. 

Foto: Landesarchiv Saarbrücken, Bildersammlung.

 

Die Anna-Leonie legte mehrmals im Ostviertel bei der Lagera an, entweder um Brennstoffe, Baumaterial oder Lebensmittel anzuliefern oder um sie mit Gütern zu beladen, die sie in Städte flussabwärts der Saar beförderte. Sie fuhr auch auf mehreren anderen Flüssen und Kanälen in Frankreich, solange die Treidelschifffahrt noch üblich war: Im Norden auf dem Kanal St. Quentin und in Richtung Paris für die Mühlenbetriebe am Kanal St. Martin.

 

In den 50er-Jahren wurde die Binnenschifffahrt motorisiert, und die Penischen auf der Saar und auf dem Saarkohlenkanal mussten nicht mehr getreidelt oder geschleppt werden. Die Anna-Leonie wurde aber nie motorisiert, und deshalb erhielt auch Ernst Kind nun immer weniger Aufträge.

 

Gegen Ende der sechziger Jahre wurden ihre Fahrten immer seltener, und schließlich lag sie endgültig vor Anker, zuerst in der Nähe des Stadttheaters, später beim Alten Hafen von Saarbrücken, gegenüber der Kongresshalle. Dort rostete sie vor sich hin und vergammelte völlig (siehe Foto unten!). So wäre beinahe das letzte saarländische Treidelschiff, das während der goldenen 30er Jahre an der industriellen Entwicklung des Saarlandes beteiligt war, vom Rost zerfressen zugrunde gegangen. 

 

Nachdem Ernst Kind am 14.3.1987 gestorben war, kaufte Professor Peter Latz von der Universität München die Anna-Leonie in diesem Zustand. Er wollte, dass das Schiff als historisches Denkmal der Flussschifffahrt und als letztes saarländisches Treidelschiff, das auf dem Saar-Kohlen-Kanal fuhr, zu Ehren kam. Es wurde 1991 von Saarbrücken zur Schiffswerft der Brüder Wirotius in Rilchingen- Hanweiler geschleppt, um hier restauriert zu werden. Man musste aber die notwendige finanzielle Unterstützung durch seinen neuen Besitzer, den „Fischereiverband Saar“, im Jahr 2007 abwarten.

 

Am Freitag, dem 17. Juni 2011, konnte das Treidelschiff nach beendeter Restaurierung unterhalb von Saargemünd vom Stapel laufen. Es behielt seinen ursprünglichen Namen „Anna-Leonie“ und seine Registratur: SN 815 SA, ein Hinweis auf seinen Standort Saarbrücken. Es sollte von jetzt an als Museum der Saar- Treidelschifffahrt dienen und zum Anziehungspunkt für Besucher werden, die sich entweder an die Zeit erinnern wollen, in der dieses Schiff zum wirtschaftlichen Aufschwung des Saarlandes beitrug, oder die diese Nachkriegszeit zwar nicht miterlebt haben, sich jetzt aber dafür interessieren.

 

Oben: Die beiden Namensgeberinnen des Schiffes: Léonie Martini und Anna Netzer, beide geb. Kind, hier auf der Penische Sylvia mit zwei anderen Treidelschiffern.

 

Rechts: Die Anna-Léonie vor der Wirotius Werft in Rilchingen-Hanweiler im Jahr 2000, also vor dem Beginn ihrer Restaurierung. Man sieht, wie aus dem Laderaum Sträucher herauswuchsen.

 

fff


 

        Bilder aus dem Leben der Treidelschiffer

 

              Fotos aus dem Besitz von Jean Kind, Sélestat

 

 

 

 

Oma Eugénie Kind und ihr Enkel Jean auf

der Anna-Léonie in Nancy (Ende 1938)

 

Ernst Kind mit seinem kleinen Neffen Jean auf der Anna-Léonie in Nancy (1938)

 

Der 10-jährige Jean Kind 1947 auf der Anna -Léonie vor der Saarbrücker Alten Brücke

 

 

 

 

 

Ernst Kind auf der Anna-Léonie unter der Notbrücke in Saarbrücken (1948)

 

Eugénie Kind an ihrem 80. Geburtstag auf der Anna-Léonie unter der Notbrücke in der Saarmitte, bei Gersweiler (1950)

     

Léonie Martini mit ihrem Mann und einem Matrosen auf ihrer Penische

nach dem Zweiten Weltkrieg.

Ernst und Heinrich Kind auf der Anna-Léonie, als sie zusammen mit der Penische Sylvia die Notbrücke in Gersweiler abstützte (1950).

 

 

"La sauterelle" - un petit détail bien mis en évidence sur la photo du modèle de la péniche (texte par Jean Kind)

 

Les deux petits mâts verticaux jaunes, l'un à droite et l'autre à gauche le long des plats-bords devant le mât principal, haubanés pour soutenir chacun un mât de travers, s'appelaient des "sauterelles". Elles servaient au marinier à rejoindre la rive et le chemin de halage pendant la marche de la péniche ; il suffisait de prendre de l'élan et de se jeter à plat-ventre sur le mât pivot horizontal pour rejoindre la rive ou pour revenir sur le bateau.

 

C'était utile à l'un des membres de l'équipage pour aider aux manœuvres de halage ou précéder la péniche à l'écluse pour l'amarrage et désamarrage, ou pour faire des emplettes, et ensuite rejoindre la péniche sortie de l'écluse dans le bief suivant.

 

C'était pour moi, gamin, une balancelle amusante dont je me servais pour rejoindre l'attelage de chevaux (ou le tracteur) qui tirait la péniche et m'asseoir sur un cheval ou sur les genoux du charretier. C'était le bon temps d'insouciance, surtout dans l'immédiat après-guerre !!!...

 

Der Schwenkbaum (frz. "sauterelle" = Heuhüpfer) - kleines, aber praktisches Hilfsmittel für die Treidelschiffer

 

Auf dem Foto oben mit dem Modell der Penische kann man zwei kurze senkrechte Pfosten (in Gelb) erkennen, die auf beiden Seiten des Kahns kurz vor dem Hauptmast angebracht sind. Darauf konnte man oben eine bis zu fünf Meter lange Querstange befestigen, die zum Ufer hin geschwenkt werden konnte. Man nannte sie "Schwenkbaum" (französ. "sauterelle" = Heuhüpfer). Mit ihrer Hilfe konnte man während der Fahrt vom Schiff aus ans Ufer gelangen. Der Schiffer brauchte sich nur mit Schwung bäuchlings auf den Schwenkbaum zu legen, um sich so zum Flussufer zu schwingen. Dies war immer dann nützlich, wenn jemand von der Schiffsbesatzung beim Treideln oder bei der Bedienung einer Schleuse helfen musste, oder wenn er zum Schleusenwärter vorlaufen wollte, um z.B. bei ihm schon mal etwas einzukaufen. Nachher konnte er dem geschleusten Schiff nachlaufen und sich vom Ufer aus wieder auf das fahrende Schiff hinaufschwingen.

 

"Für mich," erzählt Jean Kind, "war dies als kleiner Junge eine lustige Schaukel, um zu den Pferden (oder dem Traktor) zu kommen, die das Schiff zogen, und mich auf ein Pferd oder auf den Schoß des Fuhrmanns zu setzen. Es war die gute alte Zeit der sorglosen Jugend, damals so kurz nach dem Krieg!!!"

 

(Deutscher Text: Rainer Freyer. Vielen Dank für zusätzliche Informationen zum Schwenkbaum an Hartmut Miersch und Binnenschifferforum.de)

 


 

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Diese Seite wurde begonnen am 20.06.2011, zuletzt bearbeitet am 8.4.2020

 

 

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