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Inhalt
des Kapitels VERKEHR:
a) Allgemeines
/
Autofahren im Saarst.
b)
Die Kfz-Kennzeichen des Saarlands
c)
Was bedeutete das "OE"?
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d)
PKW: französische Fabrikate
Extraseiten:
Renault 4 CV,
Citroën 2CV,
Traction
Avant
e)
PKW: deutsche u. ausländische Marken
f ) Motorräder
und Motorroller
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g)
Fahrzeuge mit "SAAR"-Kennzeichen
h) Nutzfahrzeuge: LKW 1, LKW 2, Kombis, Sonderfahrzeuge, Omnibusse, Straßenbahn, Obusse, Eisenbahn, Feuerwehr, Fliegen, Schiffe
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g) Die
Saar-Schifffahrt
Avec
des textes en
français (marqués par le petit drapeau
)
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Schiffe fuhren
seit 1861 auf
der Saar, und zwar zunächst
zwischen
Saargemünd und Luisenthal und ab 1879 weiter bis nach
Ensdorf.
Im Süd- Osten war die Saar von Saargemünd aus über den
Saar-Kohlen-Kanal
(heute "Saar-Kanal") an das französische Kanalnetz
angeschlossen. Damit
gab es einen kostengünstigen Wasserweg zum Transport
der
Saar-Kohle nach Frankreich. Der wichtigste Kohlehafen
an der Saar
entstand in
Saarbrücken. Er wurde auch zur Saarstaatzeit noch rege
genutzt.
Saarabwärts
wurden Erz und
Zuschlagstoffe von Frankreich aus
für die Hüttenwerke auf dem Wasserweg ins Saarland
transportiert.
Hinter der Schleuse Völklingen-Wehrden kam allerdings
die Schifffahrt
weiter flussabwärts nie so richtig in Gang und wurde
bereits in den
20er-Jahren
ab Ensdorf aufgegeben. Die Abhängigkeit vom
Wasserstand trotz
vorhandener
Schleusen und die Konkurrenz durch die Eisenbahn waren
am Unterlauf der
Saar von
Anfang an zu groß. In den 50er-Jahren wurde die Saar
nur noch zwischen
Sarreguemines und Völklingen befahren.
Die
Organisation und
Durchführung des Verkehrs und die
Instandhaltung des Flusslaufs lagen beim
Wasserstraßen- und
Schifffahrtsamt in
Saarbrücken. Es war u.a. mit einem 1876
gebauten dampfbetriebenen Eimerkettenbagger, der
„Atlas“, ausgestattet.
Dazu gab
es einen Dampfschlepper mit mehreren Schuten zum
Abtransport des vom
Grund des
Flusses ausgebaggerten Materials. Die „Atlas“ lag nach
ihrer
Ausmusterung bis
zum Ausbau der Saar zur Großschifffahrtsstraße lange
im alten
Schleusenkanal in
Wehrden.
Das Wasserstraßen- und
Schifffahrtsamt war außerdem für das Treideln der
Lastkähne
zuständig (siehe weiter unten!) und dafür mit
sechs LATIL H14
Allrad-Traktoren ausgestattet.
Am 28. Oktober
1987 begann
die Großschifffahrt auf der Saar
auf dem ersten Streckenabschnitt von deren Mündung in
die Mosel bis zum
Hafen
Saarlouis/Dillingen. Ab 1990 wurde schließlich die
Verlängerung bis
nach Saarbrücken
eingeweiht. (Dieses Vorwort hat Karl Presser verfasst.)
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Treidelschifffahrt
auf der Saar
Früher, als die
Flussschiffe
noch nicht mit Motoren ausgestattet waren, mussten sie
an langen Tauen
vom Ufer aus gezogen werden. Diesen
Vorgang des Schiffziehens nennt man Treideln (frz.
haler).
Anfangs verrichteten Menschen diese harte Arbeit auf
den Lein- oder
Treidel- Pfaden, die entlang der Flüsse und Kanäle
angelegt waren.
Später setzte man dafür Pferde und andere Zugtiere
ein, und schließlich
kamen Traktoren zum Einsatz. Auch auf der Saar wurde
bis in die
60er-Jahre hinein getreidelt, nach dem Krieg praktisch
nur noch mit
Traktoren.
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Bild rechts:
Treideln auf
der Saar mit Hilfe eines Traktors in den 50er-Jah-
ren. Links die
Saarwiesen (heute Stadt- autobahn), im Hintergrund
die heutige Bismarck-
brücke&rechts
der
Staden.
Foto: Walter
Barbian
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Das Foto
links wurde von
der Alten Brücke aus flussaufwärts aufgenommen. Die
Penische wird von
Pferden gezogen (man erkennt eines davon neben einem
Mann am oberen
rechten Bildrand, siehe Pfeil). Der Treidelschlepper
war die "Glück
Auf", ein kleines Dampfschiff, dessen Aufgabe
lediglich darin bestand,
als so genannter "Vorspann" das Treidelschiff
sicher durch den Brückenbogen zu manövrieren;
gezogen wurde es von den
Pferden. Foto:
Fritz
Mittelstaedt
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Als die Schiffe
in den
50er-Jahren nach und nach motorisiert wurden, konnten sie dadurch allmählich
vom Treideln unabhängig und
natürlich auch viel schneller werden. Durch die höhere
Geschwindigkeit
waren sie nun auch gut mit dem Ruder zu
lenken, und man brauchte keine zusätzlichen
Vorrichtungen mehr dafür
einzusetzen (Bootshaken oder "Vorspann-Schiffe", siehe
Beschreibung
zum Bild oben links).
Das Bild
rechts ist nicht
im Saarland aufgenommen, sondern am Finowkanal in
Brandenburg, ca.
1890. Es zeigt, wie es aussah, wenn ein Flussschiff
mit Hilfe von
Pferden getreidelt wude. Das Zugseil ist oben am
Treidelmast befestigt,
der genau am Ende des ersten Schiffsdrittels steht.
So kann der Kahn
ohne große Kraftaufwendung mit dem Ruder von Bord
aus gerade
in Fahrtrichtung gehalten und in Flussbiegungen
gelenkt werden (es ging
so viel leichter, als wenn man das Tau vorne rechts
oder links
befestigt hätte). Foto:
wikipedia (gemeinfrei)
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Les
péniches sur la Sarre
Texte
par
Jean Kind, Sélestat
Les
bateaux fluviaux de
type péniche en acier furent construits
entre les deux guerres
mondiales, mais il en existait en bois avant
la guerre de 1914-18, déjà
même vers la fin du 19ème siècle. Les
premières péniches en acier taraient 60
tonnes. Leur tirant d'eau
maximum étant de 1,8 mètre (pour des raisons
de profondeur des voies
navigables) elles pouvaient donc transporter
300 tonnes de fret (40 m
de long × 5 m de large ×1,5 m³ de
déplacement d'eau).
Elles
étaient
auparavant tirées,
même au début des péniches en acier, sur les
canaux et sur les rivières
à main
d'homme ; on disait qu'elles étaient halées.
Elles
furent ensuite halées par des chevaux qui
pouvaient être logés dans des
écuries
à bord, tant que des compagnies de
charretiers possédant des relais et
des écuries
le long des chemins de halage n'avaient pas
été créées. Pendant et
immédiatement
après la seconde guerre mondiale, les
charretiers furent remplacés sur
les
chemins de halage par des tracteurs
(comme le Latil que vous
voyez sur la photo à droite) puis par des
petits
tracteurs électriques sur voie ferrée
étroite.
Les filins furent d'abord fabriqués en
chanvre tressé tant
que le ha- lage se faisait par des hommes
(même des femmes). Ensuite,
sur- tout quand la péniche
navigait à vide pour remonter les cours
d'eau, et en charge pour les
descendre,
ils furent avec la mécanisation du halage
tressés en brins d'acier. La
vitesse de navigation
avec le halage à main d'homme ne dépassait
pas deux kilomètres par
heure, le
marinier et son mousse étaient alors obligés
de manœuvrer dans les
virages avec des "gaffes".
Plus
tard
avec le halage mécanisé la vitesse sur l'eau
atteignait 4 à 5
kilomètres par heure et les manœuvres pour
virer pouvaient se faire
avec le seul gouvernail. Les filins tressés
en fil d'acier
imposèrent des manutentions à l'aide de
solides gants en cuir pour
éviter les
blessures aux mains occasionnées par des
brins rompus.
La vie à bord était rude ; la navigation
commençait à 6
heures du matin et se terminait vers 8
heures le soir. Les étapes
faisaient
donc une quarantaine de kilomètres.
Pendant l'hiver, en horaire réduit,
elles étaient
de l'ordre de 20 kilomètres et par temps
de grand froid les péniches
restaient à
l'arrêt, prises dans les glaces des
canaux.
L'équipage était très souvent
familial: le propriétaire, son épouse, son
frère ou un de ses fils
comme
mousse... Bien entendu il fallait être
équilibriste pour courir aller
et retour,
d'avant en arrière, le long des
plats-bords, quand on entrait ou
sortait des écluses,
ou quand on croisait une autre péniche. Le
vertige sur le bateau à
vide, ou même
en charge, était proscrit sous peine de
tomber à l'eau... C'était
malgré
tout une vie à bord qui avait ses moments
de détente; l'équipage
dormait, déjeunait,
dînait et travaillait sur le ba- teau; il y
avait donc un logement
(cuisine,chambre, atelier) à bord
Le
passage des écluses était l'occasion de
discuter avec l'éclusier, de savoir ce qui
se passait d'important sans
avoir recours au
journal, de lui acheter des victuailles
(légumes, poules,
lapins, boissons) et/ou du matériel
(outils etc.), de faire appel au
médecin en cas de maladie
ou d'accident, et surtout de boire un
verre avec lui !!! A cette époque
pour
le marinier la communication se faisait
par l'écluse ou par le port
d'affrètement.
On ne vivait pas à 100 à l'heure et les
rencontres avec d'autres
péniches étaient
le moment d'avoir des
nouvelles d'autrui. La batellerie
était une grande
famille dans laquelle tout le monde se
connaissait.
Les
transports de matériaux ou de marchandises
non périssables
étaient donnés au marinier par un bureau
d'affrètement. Il y avait donc
des
affrèteurs qui se rendaient sur les
péniches, en utilisant les chemins
de halage,
pour délivrer les borderaux de transports
avec le lieu de chargement et
la
destination du fret, et qui s'occupaient
aussi du dédouanement des
marchandises, car le commerce se faisait
dans le nord-est entre la
France, la
Sarre, le Luxembourg, l'Allemagne, la
Belgique et la Hollande.
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Saarländische
Treidelschiffe
Übersetzung
(von Rita Bruchier, Karlsruhe)
Flussschiffe
des Typs
'Penische' wurden Ende des
19. Jahrhunderts und bis zum ersten Weltkrieg
aus Holz gebaut, und
zwischen den beiden Weltkriegen aus
Stahl. Die
ersten
Stahlkähne wogen 60
Tonnen. Ihr Tiefgang durfte wegen der geringen
Tiefe der
Wasserstraßen maximal 1,80 m betragen; so
konnten sie 300 Tonnen Fracht
transportieren (40 m Länge x 5 m Breite x
1,5 m³ Wasserverdrängung).
Sie
wurden,
sogar
noch zu Beginn der Zeit der aus Stahl gebauten
Kähne, auf den Kanälen
und Flüssen von
Menschenhand gezogen. Dieses Verfahren
bezeichnet man als "Treideln“.
Später
wurden sie von Pferden getreidelt, die an Bord
in Pferdeställen
untergebracht waren, solange die
Transportgesellschaften noch keine
Stationen und Ställe an
den Treidelpfaden eingerichtet hatten. Während
des Zweiten Weltkriegs
und kurz danach wurden
die Pferde durch Traktoren ersetzt,
z.B. der Marke Latil (siehe
Foto weiter oben!) und später durch kleine
elektrische Maschinen, die
auf schmalen Gleisen fuhren.
Das
Saar-Treidelschiff
"Mignon" (vorne)
Die
Taue
wurden zunächst aus geflochtenem Hanf
hergestellt, später verwendete
man Stahlseile. Um sich nicht die Hände an
gebrochenen Stahlfäden zu
verletzen, trugen die Treidler dabei feste
Handschuhe.
Die
Geschwindigkeit
bei von Menschenhand getreidelten
Schiffen betrug nur zwei Stundenkilometer, und
die Mannschaft musste in
den Kurven die Schiffe mit Bootshaken
manövrieren. Als die Kähne später
mechanisch getreidelt wurden, erreichten sie
eine Geschwindigkeit von 4
bis 5 km/h und wurden mit
einem Ruder gesteuert.
Das
Leben an
Bord war hart, die Fahrt begann um 6 Uhr
morgens und endete um 8 Uhr abends. Die
Etappen betrugen etwa 40 km, an
den
kürzeren Tagen im Winter nur 10 km, an
Frosttagen blieben die Kähne oft
ganz im Eis
der Kanäle liegen. Die
Mannschaft
bestand meist aus Familienmitgliedern: dem
Besitzer, seiner Frau, seinem Bruder oder
einem seiner Söhne als
Schiffsjunge.
Man schlief, aß und arbeitete auf dem Schiff.
Es gab eine kleine
Wohnung an Bord, die aus Küche, Schlafzimmer
und Werkstatt bestand.
Wenn
man
durch eine Schleuse fuhr, nutzte man gerne die
Gelegen- heit, beim
Schleusenwärter Lebensmittel oder Werkzeuge zu
kaufen oder auch nur
einfach ein Gläschen mit ihm zu leeren. Man
konnte auch den Arzt rufen,
wenn jemand an Bord krank war oder einen
Unfall hatte, und die neuesten
Nachrichten erfuhr man auch an der Schleuse
oder im Frachthafen
- für Zeitungen hatte man kein Geld.
Der
Transport
von Materialien und unverderblichen Waren
wurde dem Schiffer von einer Niederlassung für
Schiffsfracht
vermittelt. Es gab
also Frachtvermittler, die am Treidelpfad
entlang von Kahn zu Kahn
gingen, um
Transportlisten mit den Angaben zum Lade- und
Bestimmungsort der Fracht
zu
übergeben, und die sich auch um die Verzollung
der Waren kümmerten,
denn der
Handel fand im Nordosten zwischen Frankreich,
dem Saarland, Luxemburg,
Deutschland, Belgien und Holland statt.
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Das Treidelschiff
"Anna-Leonie"
Die ausführliche
Geschichte der
Anna-Leonie finden Sie weiter unten, unter den
Fotos.
L'histoire
de la
péniche se trouve plus bas, sous les photos.
Die Anna-Leonie
war eine Péniche
(Penische, Lastkahn, Fluss- oder Treidelschiff), die von 1926 bis 1964 auf der Saar und anderen
Flüssen und Kanälen
verkehrte. Das
Ehepaar Johann und Eugénie Kind
gehörte von Anfang an zur Mannschaft des Schiffes.
1937 kauften
sie es den Erbauern und bisherigen Besitzern ab, und
seitdem verblieb
es in der Familie
Kind. Ein Enkel von Johann und Eugénie, Jean Kind
aus Sélestat im
Elsass, berichtet in dem weiter unten folgenden Text
ausführlich über
die Geschichte und die Eigenheiten der Anna-Léonie.
Das
Schiff lag
seit 1964 in Saarbrücken unbenutzt vor Anker und
drohte endgültig zu
vergammeln, bis es 1991 zur Schiffswerft der drei
Brüder Wirotius
in Rilchingen-Hanweiler geschleppt wurde.
Dort wurde es in
jahrelanger mühevoller Kleinarbeit und mit
finanzieller Unterstützung
des Landesdenkmalamts, des Fischereiverbandes Saar
und der
Saartotogesellschaft sorgfältig restauriert und
wieder in seinen
ursprünglichen Zustand versetzt.
Das Bild zeigt die
Anna-Léonie, schon
teilweise restauriert, während des "Einheitsfestes"
am 2./3. Oktober
2009 gegenüber dem Schloss am Saarufer.
Am 17. Juni 2011 war
es dann soweit: Das restaurierte Treidelschiff
Anna-Léonie lief in der Wirotius-Werft in
Hanweiler/Saar erneut vom Stapel (siehe
Fotos weiter unten).
Das Besondere an diesem
nunmehr
renovierten Treidelschiff ist, dass es nicht wie die
meisten anderen
alten Schiffe im Laufe der Jahrzehnte ihrer
Lebensdauer ständig
modernisiert worden war. Es verblieb immer in seinem
ursprünglichen
Zustand (es wurde z. B. nie motorisiert). Dadurch ist
es heute zu einem
einmaligen Denkmal der Treidelschifffahrt
geworden. Während des
Saarspektakels 2011 lag es am Saarufer in
Saarbrücken vor Anker, in der Nähe der Alten Brücke
etwa in Höhe des
Staatstheaters, und zog zahlreiche Zuschauer zur
Besichtigung an. Nach
2011 lag es zeitweise in Saarbrücken und in Merzig.
Bilder
vom Stapellauf des restaurierten Schiffes am 17.
Juni 2011 in
Hanweiler: (Fotos:
François Touret und R. Freyer)
Photos de la mise à
l'eau de la péniche
Anna-Léonie restaurée, le 17 juin 2011 à
Hanweiler (près de Sarreguemines):
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Blick
in die
Kajüte des Treidelschiffs.
Vue
de la cabine du bateau.
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Links:
Der
Bauch des renovierten Schiffes. Rechts: Sogar der alte
Ofen ist
sorgfältig wiederhergestellt worden.
A gauche: le
ventre du bateau
renové. A droite: Même le vieux poêle a été
restauré.
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L'histoire de
l'Anna-Léonie
par Jean Kind,
Sélestat
L'Anna-Léonie
est
un bateau fluvial du type péniche, avec 40
mètres
de long, 5 mètres de large, un fond plat et
30 centimètres de tirant
d'eau à
vide. Elle a été construite en
1925-1926 au chantier fluvial sarrois des
frères
Schäfer à Völklingen/Luisenthal. Elle a un
bout de temps appartenu aux
frères
Schäfer, avec pour équipage Johann &
Eugénie Kind, pour finalement
être
achetée par ces derniers avant la seconde
guerre mondiale : Acte de
propriété du
11/11/1937, port d'attache Sarrebruck,
Immatriculation SN 815 SA.
C'est alors qu'elle fut baptisée
Anna-Léonie en l'honneur de la plus
jeune des
filles de la famille (Anna, née le
04/11/1910 à Waltenheim sur Zorn
(67) , épouse
Netzer) et de la plus âgée (Léonie, épouse
Martini )
Cette péniche servait de longue date déjà
sur les canaux et rivières
navigables en Sarre, France, Allemagne,
Luxembourg, Belgique, Hollande,
pour le transport
de denrées non périssables (blé, riz,
pommes de terre, sucre ...), de
produits destinés à l'industrie (coke,
charbon, minerai, castine,
laitiers ...)
ou de matériaux de constructi-on
(graviers, sables, parpaings,
blocs de granite de grès ou de calcaire
...).
Petit-fils
de Johann et Eugénie Kind, j'ai connu ce
bateau dès ma naissance comme
en témoigne la photo- graphie ci-contre
prise par mon père (Jean-Eugène
Kind, né à Toul en 1898) à Frouard en Mai
1937, où je me trouve sur les
genoux
de ma grand-mère en compagnie de ma mère
Anne Marie, née Baumann à
Chateau
Regnault sur la Meuse en Avril 1907 ).
Le propriétaire, mon grand-père Johann
Kind, étant décédé avant la
dernière
guerre, le bateau est revenu à son épouse
Eugénie qui le transmit à son
plus
jeune fils Ernst Kind en 1942.
L'Anna-Léonie fut pendant la seconde
guerre
mondiale le plus souvent à l'abri des
bombardements qui eurent lieu sur
Sarrebruck entre début 1941 et février
1945 ; elle ne figure pas parmi
les péniches
coulées sur la Sarre dans ces années-là à
Sarrebruck. Elle échappa
également à
la réquisition par le gouvernement
hitlérien pour le projet d'invasion
maritime
de l'Angleterre en juillet 1940 (nom de
code "Lion de Mer" ou
"Seelöwe") qui fut abandonné au profit des
bombardements des villes
anglaises par la Luftwaffe sous le nom de
"Blitz".
Après l'entrée des Américains (rive droite
à Sarrebruck) et des Fran-
çais (rive
gauche à Sarrebruck) en 1945,
l'Anna-Léonie servit
avec la
"Sylvia", les deux péniches amarrées côte
à côte au milieu de la Sarre
entre la Dudweilerstrasse et le Neumarkt,
de soutien aux pontons
que les Américains avaient jetés entre les
deux rives pour permettre
aux piétons
d'aller et venir du quartier Saint-Jean
(Sankt Johann) au vieux
Sarrebruck
(Altstadt). Ce passage provisoire fut
remplacé en 1948 par une
passerelle piétonnière,
le "Kummersteg" comme l'appelaient les
Sarrois, ou le
"Sans-Souci" ainsi
nommé par les
Français, jusqu'à ce que, en 1962, soit
inauguré le nouveau pont "Wilhelm-
Heinrich-Brücke". Les
deux péniches furent utilisées de la même
manière entre Burbach &
Gersweiler pendant la
reconstruction du pont permettant de
joindre les deux villes au début des années
50 (voir la photo plus en haut). Un timbre
(à 3 Francs) commémorant cette
reconstruction fut édité en 1953,
et un autre avec la
même image à 18 Francs en 1955. >>
Après la guerre, mon père Jean-Eugène
Kind, frère d'Ernst Kind, fit
partie des
civils français qui trouvèrent du travail
à Sarrebruck dès fin 1945. Il
fut
contre-maître à la Lagera AG, société
commerciale disposant d'un
entrepôt avec quai de
chargement-déchargement de péniches, d'une
énorme
grue-portique, d'un raccordement au
transport ferroviaire et de moyens
de
livraison routiers. L'Anna-Léonie vint à
plusieurs reprises accoster au
"Ostviertel" à la Lagera, soit pour livrer
des combustibles, des
matériaux
de construction, des denrées alimentaires,
soit pour en charger et les
transporter vers des villes en aval sur la
Sarre. Elle a aussi navigué
sur les canaux et rivières français, au
nord sur le canal de St
Quentin, et vers
Paris aux minoteries du canal St Martin.
Dans les années 50 la batellerie
connut sa
motorisation; le halage ou le
remorquage disparurent. L'Anna-Léonie ne
fut jamais motorisée. Ernst
Kind ne trouva des
affrètements que tant que subsista le
remorquage sur la Sarre et sur le
canal
des houillères. Ses voyages devinrent de
moins en moins fréquents et
ceci ne
dura que jusque la fin des années
soixante, quand la péniche resta
définitivement aux
amarres d'abord près du Stadttheater, puis
près de l'ancien port de
Sarrebruck
en face de la "Kongresshalle". Là elle
devint une poubelle, dont la
rouille menaçait la fin. C'est ainsi que
manqua de sombrer, perforée de
rouille
au niveau de sa ligne de flottaison, la
dernière péniche halée sarroise
qui
avait participé pendant les années 30
glorieuses au développement
industriel de la Sarre.
La grand-mère qui était restée avec son
plus jeune fils sur la péniche,
y fêta son 80ème anniversaire en 1950 à
Gersweiler sous les pontons ;
elle vécut
sur l'Anna-Léonie jusqu'en 1952 tant
qu'elle était restée valide, puis
elle
fut placée en maison de retraite au
"Langwiedstift" à côté du
"Bismarckbrücke", Ernst Kind n'étant plus
capable d'assurer
l'assistance à la vieille dame sur la
péniche. Elle tomba gravement
malade en
1955 et selon son désir fut ramenée à bord
de "sa maison flottante"
dans l'ancien port de Sarrebruck, au bout
de la "Werftstrasse" pour y
décéder quelques jours après. Elle fut
enterrée au
"Hauptfriedhof" de Sarrebruck, à la Brême
d'or, aux côtés de son mari,
sous la très
belle stèle en granite gris, encore
existante, portant l'effigie du
pêcheur St
Pierre menant sa barque poussée par le
vent.
Ernst Kind est décédé le 14 mars 1987 et
la péniche fut rachetée en
l'état par le
professeur Peter Latz, de l'université de
Munich, en vue de la classer
aux
monuments historiques du transport fluvial
et en tant que "dernière
péniche
halée sarroise" ayant servi sur le
"Saar-Kohlen-Kanal". La péniche
fut remorquée en 1991 de Sarrebruck vers
le chantier fluvial des frères
Wirotius à Rilchingen- Hanweiler pour y
être restaurée, mais dut
attendre les subventions nécessaires
reçues en 2007 par son nouveau
propriétaire, le Fischereiverband Saar,
qui a donc commandité sa
restauration.
Le vendredi 17 Juin 2011, la péniche a été
remise à l'eau sur la
Sarre en aval de Sarreguemines, sa
restauration étant achevée ; elle
con- serve
son précieux nom original "Anna-Léonie" et
elle garde également
son immatriculation SN 815 SA stipulant sa
ville d'attache
"Sarrebruck". Elle est dorénavant le musée
de la
"Saar-Treidelschiff- fahrt" et sera
l'attraction pour les visiteurs qui
veulent se remémorer l'époque où elle a
participé au redressement
économique de
la Sarre, et elle sera également
l'attraction pour ceux qui n'ont pas
connu cette période
d'après guerre, mais qui s' intéressent à
cette histoire.
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Die
Geschichte
der Anna-Leonie
(teilweise zusammenfassende Übersetzung des
nebenstehenden Textes von
Jean Kind durch Rita Bruchier, Karlsruhe)
Die
Anna-Leonie
ist ein Flussschiff des Typs "Penische". Sie
ist ca. 39 m
lang und 5 m breit, ihr Tiefgang beträgt
unbeladen 30 cm. Sie wurde
1925/26 auf der saarländischen Werft der
Brüder Schäfer in
Völklingen-Luisenthal gebaut.
Diesen
gehörte
es auch für eine gewisse Zeit. Vor dem 2.
Weltkrieg
wurde es dann von dem Ehepaar Johann und
Eugénie Kind, die von Anfang
an zur
Mannschaft gehörten, gekauft (Urkunde vom 11.
Nov. 1937, Heimathafen
Saarbrücken,
Immatrikulation SN 815 SA). Getauft wurde es
auf den Namen Anna-Léonie
zu Ehren
der jüngsten Tochter der Familie (Anna, geb.
am 04.11.1910 in
Waltenheim am
Zorn, verheiratete Netzer) und der ältesten
Tochter Léonie (verheira-
tete Martini).
L'Anna-Léonie
1937
avec un chargement de coke (mit
einer
Ladung Koks) et
Anne-Marie, Eugénie, Ernest & Henri Kind
à bord (an
Bord).
Dieses
Schiff
diente lange Zeit auf Kanälen und Flüssen im
Saarland, in Frankreich, Deutschland,
Luxemburg, Belgien und Holland
dem
Transport von haltbaren Lebensmitteln (wie
Getreide, Reis, Kartoffeln,
Zucker), von Produkten
für die Industrie (Koks, Kohle, Erz usw.) oder
für Baumaterial (z.B.
Kies, Sand,
Bausteine).
Jean
Kind
erinnert sich: Als Enkel von
Johann und Eugénie Kind habe ich dieses Schiff
von Geburt an gekannt,
wie das Photo bezeugt, das mein Vater
(Jean-Eugène
Kind, geb. 1898 in Toul) in Frouard im Mai
1937 aufgenommen hat, und
auf dem
ich auf dem Schoß meiner Großmutter, zusammen
mit meiner Mutter (Anne
Marie,
geb. Baumann im April 1907 im Schloss Regnault
an der Meuse), zu sehen
bin (Foto links).
Als
der
Besitzer, mein Großvater Johann Kind, vor dem
letzten Krieg gestorben war, ging das Schiff
in den Besitz seiner Frau
Eugénie über, die es ihrem jüngsten
Sohn Ernst Kind 1942 vererbte. Die Anna-Leonie
entging den
Bombenangriffen auf
Saarbrücken zwischen Anfang 1941 und Februar
1945. Sie wurde auch nicht
von der
nationalsozialistischen Regierung zum
geplanten maritimen Angriff
auf England (Codename „Seelöwe“) im Juli 1940
beschlagnahmt.
Nach der Besetzung
Saarbrückens
1945 durch die Amerikaner
(vom rechten Ufer her) und durch die
Franzosen (vom linken Ufer her) diente die
Anna-Leonie zusammen mit
einem
anderen Kahn, der "Sylvia“, als Stütze
für die Stege, die die Amerikaner zwischen den
beiden Saarufern für die
Fußgänger eingerichtet hatten, um von St
Johann zur Saarbrücker
Altstadt und zurück zu gelangen. Die beiden
Kähne waren nebeneinander
in der Mitte des Flusses zwischen
Dudweilerstraße und dem Neumarkt
festgemacht. Dieser provisorische Übergang
wurde im Jahr 1948 durch eine
Fußgängerbrücke ersetzt, welche die Saarländer
„Kummersteg“, die Franzosen aber
„Sans-Souci“ (sorglos) nannten.
1962 wurde dort eine neue
Brücke unter dem Namen Wilhelm-Heinrich-Brücke
eingeweiht. Auf die
gleiche Weise wurden
Anfang der 50er-Jahre die beiden Kähne
zwischen Burbach und Gersweiler
während
des Baus einer Brücke eingesetzt, um die
beiden Stadtteile miteinander
zu verbinden (siehe Foto links). Zur
Erinnerung an dieses
Ereignis gab die Saar-Post zwei Briefmarken
mit einem Bild der Brücke
heraus (1953 zu 3 Frs. -
siehe Foto
oben - und 1955 zu 18 Frs. - Foto
in der linken Spalte).
Nach
dem
Krieg fand mein Vater, Jean-Eugène Kind,
Bruder von Ernst Kind, Ende
1945 eine Anstellung in Saarbrücken. Er
arbeitete als
Werkmeister bei der Lagera
AG,
einem Großhandel, der über ein Lager mit
Anlegeplatz zur Be- und Entladung von Kähnen,
einen riesigen Ladekran
sowie über einen Anschluss an den Schienen-
und Straßenverkehr
verfügte. (Eine
ausführliche Beschreibung dieses
Unternehmens finden Sie auf
dieser
Seite.)
Bild
oben:
Die Anna-Leonie (links) 1948/49 vor dem noch
im Bau befindlichen
Finanzministerium in Saarbrücken. Die Häuser
liegen noch in Trümmern,
das Stadttheater ist aber bereits
restauriert. Derrière l'Anna-Léonie (à
gauche)
on répère le ministère des finances, et à
droite
le théâtre qui est déjà restauré.
Foto:
Landesarchiv
Saarbrücken, Bildersammlung.
Die
Anna-Leonie
legte mehrmals im Ostviertel bei der Lagera
an, entweder um Brennstoffe, Baumaterial oder
Lebensmittel anzuliefern
oder um sie mit Gütern zu beladen, die sie in
Städte flussabwärts
der Saar beförderte. Sie fuhr auch auf
mehreren anderen Flüssen
und Kanälen in Frankreich, solange die
Treidelschifffahrt noch üblich
war: Im Norden auf
dem Kanal St. Quentin und in Richtung
Paris für die Mühlenbetriebe am Kanal St.
Martin.
In
den
50er-Jahren wurde die Binnenschifffahrt
motorisiert, und die Penischen
auf der Saar und auf dem Saarkohlenkanal
mussten nicht mehr getreidelt
oder geschleppt werden. Die Anna-Leonie wurde
aber nie motorisiert, und
deshalb erhielt auch Ernst Kind nun immer
weniger Aufträge.
Gegen
Ende
der sechziger Jahre wurden ihre Fahrten immer
seltener, und schließlich
lag sie endgültig vor Anker, zuerst in der
Nähe des Stadttheaters,
später beim Alten Hafen von Saarbrücken,
gegenüber der Kongresshalle.
Dort rostete sie vor sich
hin und vergammelte völlig (siehe Foto
unten!). So wäre beinahe
das letzte saarländische
Treidelschiff, das während der goldenen 30er
Jahre an der industriellen
Entwicklung des Saarlandes beteiligt war, vom
Rost zerfressen zugrunde
gegangen.
Nachdem
Ernst
Kind am 14.3.1987 gestorben war, kaufte
Professor Peter Latz von der
Universität München die Anna-Leonie in diesem
Zustand. Er wollte, dass
das Schiff als historisches Denkmal der
Flussschifffahrt und als letztes
saarländisches Treidelschiff, das
auf dem Saar-Kohlen-Kanal fuhr, zu Ehren kam.
Es wurde 1991 von
Saarbrücken zur Schiffswerft der Brüder
Wirotius in Rilchingen-
Hanweiler
geschleppt, um hier restauriert zu werden. Man
musste aber die
notwendige
finanzielle Unterstützung durch seinen neuen
Besitzer, den
„Fischereiverband
Saar“, im Jahr 2007 abwarten.
Am
Freitag, dem 17. Juni 2011, konnte
das Treidelschiff nach beendeter Restaurierung
unterhalb von
Saargemünd vom Stapel laufen. Es behielt
seinen ursprünglichen Namen
„Anna-Leonie“ und seine Registratur: SN 815
SA, ein Hinweis auf seinen
Standort
Saarbrücken. Es sollte von jetzt
an als
Museum der Saar- Treidelschifffahrt dienen
und zum Anziehungspunkt für
Besucher werden, die sich entweder an die
Zeit erinnern wollen, in der
dieses Schiff zum wirtschaftlichen
Aufschwung des Saarlandes beitrug,
oder die
diese Nachkriegszeit zwar nicht miterlebt
haben, sich jetzt aber dafür
interessieren.
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Oben: Die
beiden
Namensgeberinnen des Schiffes: Léonie
Martini und Anna Netzer, beide geb. Kind, hier auf der
Penische Sylvia mit
zwei anderen Treidelschiffern.
Rechts: Die
Anna-Léonie vor
der Wirotius Werft in Rilchingen-Hanweiler im Jahr
2000, also vor dem
Beginn ihrer Restaurierung. Man sieht, wie aus dem
Laderaum Sträucher
herauswuchsen.
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Bilder aus
dem Leben der Treidelschiffer
Fotos aus dem Besitz von
Jean Kind, Sélestat
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Oma Eugénie
Kind und ihr
Enkel Jean auf
der
Anna-Léonie in Nancy
(Ende 1938)
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Ernst Kind
mit seinem
kleinen Neffen Jean auf der Anna-Léonie in Nancy
(1938)
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Der
10-jährige Jean Kind
1947 auf der Anna -Léonie vor der Saarbrücker Alten
Brücke
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Ernst Kind
auf der
Anna-Léonie unter der Notbrücke in Saarbrücken
(1948)
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Eugénie Kind
an ihrem 80.
Geburtstag auf der Anna-Léonie unter der Notbrücke in
der Saarmitte,
bei Gersweiler (1950)
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Léonie
Martini mit ihrem
Mann und einem Matrosen auf ihrer Penische
nach dem
Zweiten Weltkrieg.
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Ernst und
Heinrich Kind auf
der Anna-Léonie, als sie zusammen mit der Penische
Sylvia die Notbrücke
in Gersweiler abstützte (1950).
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"La
sauterelle"
- un petit détail bien mis en évidence sur la
photo du
modèle de la péniche
(texte par Jean
Kind)
Les deux petits mâts verticaux jaunes, l'un
à droite et
l'autre à gauche le long des plats-bords devant le
mât principal,
haubanés pour soutenir chacun un mât de travers,
s'appelaient des
"sauterelles". Elles servaient au marinier à
rejoindre la rive et le
chemin de halage pendant la marche de la péniche ;
il suffisait de
prendre de l'élan et de se jeter à plat-ventre sur
le mât pivot
horizontal pour rejoindre la rive ou pour revenir
sur le bateau.
C'était utile à l'un des
membres de
l'équipage pour aider aux manœuvres de halage ou
précéder la péniche à
l'écluse pour l'amarrage et désamarrage, ou pour
faire des emplettes,
et ensuite rejoindre la péniche sortie de l'écluse
dans le bief suivant.
C'était pour moi, gamin,
une balancelle
amusante dont je me servais pour rejoindre
l'attelage de chevaux (ou le
tracteur) qui tirait la péniche et m'asseoir sur un
cheval ou sur les
genoux du charretier. C'était le bon temps
d'insouciance, surtout dans
l'immédiat après-guerre !!!...
Der
Schwenkbaum
(frz. "sauterelle" = Heuhüpfer) - kleines, aber
praktisches
Hilfsmittel für die Treidelschiffer
Auf dem Foto
oben mit dem
Modell der Penische kann man zwei kurze senkrechte
Pfosten (in Gelb)
erkennen, die auf beiden Seiten des Kahns kurz vor dem
Hauptmast
angebracht sind. Darauf konnte man oben eine bis zu
fünf Meter lange
Querstange befestigen, die zum Ufer hin geschwenkt
werden konnte. Man
nannte sie "Schwenkbaum" (französ.
"sauterelle" =
Heuhüpfer).
Mit
ihrer Hilfe konnte man während der Fahrt
vom Schiff aus ans Ufer gelangen. Der Schiffer
brauchte sich nur mit
Schwung bäuchlings auf den Schwenkbaum zu legen, um
sich so zum
Flussufer zu schwingen. Dies war immer dann nützlich,
wenn jemand von
der Schiffsbesatzung beim Treideln oder bei der
Bedienung einer
Schleuse helfen musste, oder wenn er zum
Schleusenwärter vorlaufen
wollte, um z.B. bei ihm schon mal etwas einzukaufen.
Nachher konnte er
dem geschleusten Schiff nachlaufen und sich vom Ufer
aus wieder auf das
fahrende Schiff hinaufschwingen.
"Für mich,"
erzählt Jean
Kind, "war dies als kleiner Junge eine lustige
Schaukel, um zu den
Pferden (oder dem Traktor) zu kommen, die das Schiff
zogen, und mich
auf ein Pferd oder auf den Schoß des Fuhrmanns zu
setzen. Es war die
gute alte Zeit der sorglosen Jugend, damals so kurz
nach dem Krieg!!!"
(Deutscher
Text: Rainer
Freyer. Vielen Dank für zusätzliche Informationen
zum Schwenkbaum an Hartmut
Miersch
und Binnenschifferforum.de)
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